18 mois de hausse des taux…. Quelles conséquences ?

Beaucoup moins de prêts acceptés !
Les demandes de prêts acceptées par les banques ont ainsi reculé de 20 % au premier semestre, en rythme annuel. La chute serait encore plus importante si l’on prend en compte les dossiers qui ne sont même plus examinés, car les crédits dépasseraient les 35 % d’endettement par rapport aux revenus.

Des conditions d’accès au crédit immobilier toujours plus strictes
Face à cette situation préoccupante, les banques se montrent de plus en plus sélectives dans l’octroi des crédits immobiliers. Les emprunteurs doivent en effet présenter un profil solide pour obtenir un prêt. Plusieurs critères sont pris en compte par les établissements financiers :                                                                                                              – – Le niveau d’endettement : il est généralement recommandé de ne pas dépasser les 35 % de son revenu mensuel pour rembourser un crédit immobilier.
Le taux d’apport personnel : un apport de 10 à 20% minimum est souvent exigé pour pouvoir emprunter. (Même si pour certains dossiers l’absence d’apport personnel est possible)
– La stabilité professionnelle : les banques privilégient les candidats disposant d’un emploi stable, comme un CDI ou une fonction publique.
– Le comportement financier : les établissements prêteurs examinent attentivement le sérieux des emprunteurs à travers leurs antécédents bancaires et leur gestion du budget.
Ces critères sont autant de freins pour certains ménages qui peinent à accéder au crédit immobilier et donc à la propriété. Les primo-accédants, les jeunes et les personnes aux revenus modestes sont particulièrement touchés par cette situation.

Des conséquences sur l’ensemble du marché immobilier
L’augmentation des taux de crédit immobilier et les conditions d’accès plus strictes ont des répercussions sur l’ensemble du marché immobilier. La demande étant moins importante, on observe ainsi une baisse des transactions immobilières. Cette situation pourrait également entraîner une baisse des prix de l’immobilier dans certaines régions. Plus les taux montent, moins il y a de transactions, plus les prix de l’immobilier risquent de baisser. La question qui demeure c’est le niveau de la baisse, un simple ajustement ou une baisse réelle, concrète et durable… ?

Une baisse des transactions immobilières
En raison du recul des demandes de crédit immobilier, le nombre de transactions immobilières a connu une diminution ces derniers mois. Cette tendance pourrait se poursuivre si les taux de crédit continuent d’augmenter et que les conditions d’accès restent strictes. plus les taux augmentent plus l’écart se creuse entre les exigences des vendeurs et les possibilités des acheteurs !

Quelques conseils pour ceux qui souhaitent acheter un logement malgré la hausse des taux
Pour les personnes qui souhaitent tout de même se lancer dans un projet immobilier malgré cette conjoncture difficile, voici quelques conseils :

Miser sur l’apport personnel : un apport important peut faciliter l’accès au crédit et permettre d’obtenir de meilleures conditions de financement. Les aides familiales sont les bienvenues…
Faire jouer la concurrence : il est recommandé de consulter plusieurs banques pour trouver celle qui propose les meilleures offres de crédit immobilier ou alors confier votre dossier à un courtier en prêt immobilier. Ce spécialiste saura vous aider à constituer et valoriser votre dossier. De plus les accords que celui-ci a avec les banques peuvent vous aider à d’une part obtenir votre prêt mais aussi bien sur avec les meilleures conditions possibles.
Opter pour un prêt modulable : ce type de prêt permet de moduler les mensualités en fonction de ses revenus et ainsi faire face aux éventuelles fluctuations de sa situation financière.
Négocier avec le vendeur : il ne faut pas hésiter à discuter du prix de vente avec le propriétaire pour tenter de bénéficier d’une baisse sur le montant initial. les délais de vente s’allongent considérablement, les vendeurs sont de plus en plus à l’écoute de proposition à la baisse

Et enfin il faut préparer son projet en épargnant le plus possible et de façon régulière afin de montrer aux banques votre capacité d’épargne, à faire face aux aléas et votre sérieux dans la gestion des comptes.